Mein Rückblick Japan 2023 / Ma rétrospective Japon 2023

Mein Rückblick Japan 2023 / Ma rétrospective Japon 2023

Auf Instagram wurde im November 2023 von einer Japan-Liebhaberin einen Rückblick lanciert. Sie erstellte pro Tag ein Thema. Das ist mein Rückblick auf meine Japan-Reise nach 3 Jahren unterbruch und noch ein zusätzliches Bild.

 

Une rétrospective a été lancée sur Instagram en novembre 2023 par une passionnée du Japon. Elle a créé un thème par jour. Voici ma rétrospective de mon voyage au Japon après 3 ans d’interruption et une photo supplémentaire.

Pflanzen

Blumen gibt es so viele und zu jeder Jahreszeit, ausser im Winter, sind sie sehr verschieden.

 

Plantes

Des fleurs, il y en a tellement et à chaque saison, sauf en hiver, elles sont très différentes.

Religion Shintoismus
Religion Buddhismus

Religion

Shintoismus und Buddhismus sind in Japan die zwei Haupt-Religionen. Beide sehen sich gleichwertig an.

Viele Menschen in Japan sind beides. Der Shintoismus ist mehr im Hier und Jetzt und der Buddhismus für die Reinkarnation und nach dem Tod.

 

Mich berührt mehr der Shintoismus, weil alles in der Natur Gott ist.

 

Religion

Le shintoïsme et le bouddhisme sont les deux principales religions au Japon. Les deux se considèrent comme équivalents.

De nombreuses personnes au Japon sont les deux. Le shintoïsme est plus dans l’ici et maintenant et le bouddhisme pour la réincarnation et après la mort.

 

Le shintoïsme me touche plus parce que tout dans la nature est Dieu.

Gasse - Kumano Kodo

Gassen

An eine Gasse wird zuerst an Eine in einer Stadt gedacht.

Diese Gasse liegt auf dem Kumano Kodo zwischen Hongu und Yunomine. Ein Weg zwischen zwei Felsen, ja auch das ist eine Gasse.

 

 

Ruelles

On pense d’abord à une ruelle dans une ville.

Cette ruelle se trouve sur le Kumano Kodo entre Hongu et Yunomine. Un chemin entre deux rochers, oui, c’est aussi une ruelle.

Ausblick

Ich habe hier ein paar meiner Ausblicke ausgewählt. Gleichzeitig ist es für mich ein Rückblick, weil ich seit Ende Oktober wieder zuhause bin.

Bild1: Ausblick vom Haus in Miwasaki
Bild2: Das Meer in Kumano shi
Bild3: Blick auf Koguchi auf meiner Wanderung auf dem Kumano-Kodo
Bild4: Selfie mit dem Nachi o Taki
Bild5: Blick aufs Meer in Miwasaki
Bild5: Das grosse Tori in Hongu
Bild6: Blick vom Koyazaka auf den Strand von Shingu
Bild7: Sonnenuntergang am Bahnhof Miwasaki
Bild8: Abendsonne auf der Schlossruine in Shingu

Perspective

J’ai sélectionné ici quelques-unes de mes perspectives. En même temps, c’est pour moi une rétrospective, car je suis de retour à la maison depuis fin octobre.

Image1 : Vue depuis la maison à Miwasaki / Image2 : La mer à Kumano shi / Image3 : vue de Koguchi lors de ma randonnée sur le Kumano Kodo / Image4 : Selfie avec le Nachi o Taki / Image5 : Vue sur la mer à Miwasaki / Image5 : Le grand tori à Hongu / Image6 : Vue de Koyazaka sur la plage de Shingu / Image7 : Coucher de soleil à la gare de Miwasaki / Image8 : Soleil couchant sur les ruines du château de Shingu

Verkehrsmittel

In Japan ist es praktisch mit dem Zug zu reisen. In der Region, in welche ich immer Reise, gibt es Züge ohne Elektrizität.

Der Nanki ist heute ein Hybrid Diesel Zug und fährt zwischen Nagoya und Kii-Katsuura.

Seit ein paar Jahren besitzt mein Frédéric auch die Übersetzung seines Führerausweis und so sind wir häufig auch mit dem Auto unterwegs. Wir nehmen immer einen K-Car. Das sind die, mit den gelben Autoschilder.

 

Moyens de transport

Au Japon, il est pratique de voyager en train. Dans la région où je me rends toujours, il y a des trains sans électricité.

Le Nanki est aujourd’hui un train hybride diesel qui circule entre Nagoya et Kii-Katsuura.

Depuis quelques années, mon Frédéric possède aussi la traduction de son permis de conduire et nous nous déplaçons donc souvent aussi en voiture. Nous prenons toujours une K-Car. Ce sont celles qui ont des plaques d’immatriculation jaunes.

Gewässer

Während den zwei Monaten, die ich in diesem Herbst in Japan verbrachte, war ich ganze drei Mal beim Wasserfall Nachi.

Nachi no Taki ist mit 133m der höchste in Japan und er erhört mit dem Kumano Kodo zum Weltkulturerbe.

Dieses Jahr war ich das 13. Mal in Japan und ich besuchte den Nachi no Taki jedes Mal. Die Energie dort ist einfach atemberaubend.

 

Eaux

Au cours des deux mois que j’ai passés au Japon cet automne, je suis allé trois fois à la cascade Nachi.

Avec ses 133 mètres, Nachi no Taki est la plus haute du Japon et fait partie, avec Kumano Kodo, du patrimoine culturel mondial.

Cette année, c’était la 13e fois que je venais au Japon et j’ai visité Nachi no Taki à chaque fois. L’énergie qui s’y dégage est tout simplement époustouflante.

Kumano Kodo

Berge

Ein Ausblick vom Hyakkengura auf die vielen Berggipfel von Kumano.

aufgenommen anfangs Oktober 2023 auf dem Kumano Kodo zwischen Ukegawa und Koguchi.

Mehr über diesen Ausblick liest du beim 3. Bild.

 

Montagnes

Une vue du Hyakkengura sur les nombreux sommets de Kumano.

Prise début octobre 2023 sur le Kumano Kodo entre Ukegawa et Koguchi.

Pour en savoir plus sur cette vue, consulte la troisième photo.

Kumano Kodo
Kumano Kodo

Restaurant

Diese Bilder sind von der Reise im Herbst 2011. Ich musste etwas suchen, denn meistens mache ich Bilder vom Essen.

Okonomiyaki.
eines meiner Lieblingsessen und Restaurants. Das vielleicht auch, weil ich selbst kochen kann und ich kochen liebe. 🥰

Ja in Ordnung. Kochen ist mein Beruf und Berufung Gäste mit japanischem Essen und Liebe zu verwöhnen.

 

Restaurant

Ces photos ont été prises lors d’un voyage à l’automne 2011. J’ai dû chercher un peu, car la plupart du temps, je prends des photos de la nourriture.

Okonomiyaki (le nom du restaurant). l’un de mes plats et restaurants préférés. Cela peut-être aussi parce que je sais cuisiner moi-même et que j’adore cuisiner. 🥰 Oui, très bien. Cuisiner est mon métier et ma vocation de gâter les clients avec de la nourriture japonaise et de l’amour.

Architektur

Architektur

Ich mag die traditionelle Bauweise in Japan. Auch wenn die Häuser keine Zentralheizung habe und die Isolation auch nicht vorhanden ist, fühle ich mich in diesen Häuser sehr wohl.

Dieses Haus, wurde von einem Lehrer einer meiner Aikido-Lehrer gebaut. Ohne Leim und Nägel. Das Haus ist einfach wunderschön.

 

Architecture

J’aime la construction traditionnelle au Japon. Même si les maisons n’ont pas de chauffage central et qu’il n’y a pas d’isolation, je me sens très bien dans ces maisons.

Cette maison a été construite par l’un de mes professeurs d’aïkido. Sans colle ni clous. La maison est tout simplement magnifique.

Schild

Schild

Manche Schilder befinden sich auch am Boden.

Sowie dieses. Es zeigt, wo der Eingang im Zug ist, damit ich meine IC-Karte oder den Passmo stempeln kann. Habe ich keines der Beiden, kann im Zug ein Ticket beim Automaten beim Eingang gezogen werden.

Den Fahrpreis wird dann beim Aussteigen bezahlt.

 

Panneau

Certains panneaux se trouvent également au sol.

C’est le cas de celui-ci. Il indique où se trouve l’entrée du train, afin que je puisse faire tamponner ma carte IC ou mon Passmo. Si je n’ai ni l’un ni l’autre, je peux prendre un billet dans le train à la machine à l’entrée.

Le prix du billet est ensuite payé à la descente du train.

Regen

Das Gute im September ist, dass der Regen warm ist und die Temperatur nicht um 10 bis 20 Grad sinkt, wie bei uns in der Schweiz.

September ist aber auch Typhon Saison und es könnte sehr viel mehr Regentage habe, als ich es in diesem Herbst erlebte.

 

Pluie

Ce qui est bien en septembre, c’est que la pluie est chaude et que la température ne baisse pas de 10 à 20 degrés, comme chez nous en Suisse.

Mais septembre est aussi la saison du typhon et il pourrait y avoir beaucoup plus de jours de pluie que ce que j’ai vécu cet automne.

Kurioses

In Japan werden Züge nicht nur durch eine Ansage angekündigt, sondern auch mit Musik.

Als ich das das erste Mal hörte, war ich erstaunt und verwundert. Heute ist es für mich und fehlt mir, wenn ich in der Schweiz mit dem Zug unterwegs bin.

 

Curieux

Au Japon, les trains ne sont pas seulement annoncés par une annonce, mais aussi par de la musique.

Lorsque j’ai entendu cela pour la première fois, j’ai été étonné et surpris. Aujourd’hui, c’est pour moi et cela me manque lorsque je voyage en train en Suisse.

Lieblingsmotiv

Lieblingsmotiv

Ein einzigartiges Bild auszuwählen ist für mich eine grosse Herausforderung.

Denn für mich gibt es neben vielen anderen Lieblingsbilder, drei, die mir besonders am Herzen liegen.

Meine Lieblinge sind:
Der Wasserfall von Nachi
Das grosse Torii von Hongu
Der Hayatama taisha Jinja in Shingu

 

 

Motif préféré

Choisir une image unique est pour moi un grand défi.

Car pour moi, il y a, parmi de nombreuses autres images préférées, trois qui me tiennent particulièrement à cœur.

Mes favoris sont :

La chute d’eau de Nachi

Le grand torii de Hongu

Le Hayatama taisha Jinja à Shingu

Natur 

Die Natur in Japan ist vielfältig und wunderschön.

Unterwegs auf dem Kumano Kodo in Kumano-shi. Der Matsumoto-toge.

Schön daran zurückzudenken, wenn es hier aktuell sehr nass, windig und kühl ist.

 

 

Nature 

La nature au Japon est variée et magnifique.

En route sur le Kumano Kodo à Kumano-shi. Le Matsumoto-toge.

C’est agréable d’y repenser alors qu’il fait actuellement très humide, venteux et frais ici.

Einkaufen

Einkaufen

Mein absoluter Liebling fürs Einkaufen ist @uniqlo. In der Schweiz hat es noch immer keinen Laden.
Meine Kleider kommen fast ausschliesslich aus Japan. Mein zweiter Lieblingsladen ist Honey’s mit der Marke CinemaClub und anderen und danach kommt der Muji-Store. Von diesem gibt es einen in Zürich.
Doch ich mag auch ganz Noren als Dekoration für Fenster oder Aomori. Im Hayatama taisha Jinja fand ich eines für unsere Katze. 🐈🥰
Einkaufen im Supermarkt ist immer spannend. Einfach weil ich andere Produkte finde und ich die Atmosphäre mag.
Ganz einfach Japan.

Shopping

Mon favori absolu pour le shopping est uniqlo. Il n’y a toujours pas de magasin en Suisse. Mes vêtements viennent presque exclusivement du Japon. Mon deuxième magasin préféré est Honey’s, avec la marque CinemaClub et d’autres, et ensuite vient le Muji-Store. Il y a un magasin de ce dernier à Zurich. Mais j’aime aussi tout Noren pour décorer les fenêtres ou Aomori. Au Hayatama taisha Jinja, j’en ai trouvé un pour notre chat. 🐈🥰 Faire ses courses au supermarché est toujours passionnant. Tout simplement parce que je trouve des produits différents et que j’aime l’atmosphère.

Tout simplement au Japon.

Night view

Night View

Wenn ich in Japan bin, bin ich abends im Aikido Training. Dieses Jahr machte ich 42 Trainings.

Aus diesem Grund habe ich auch keine Bilder der Nacht.

 

Vue nocturne

Quand je suis au Japon, je m’entraîne à l’aïkido le soir. Cette année, j’ai fait 42 entraînements.

C’est pour cette raison que je n’ai pas de photos de la nuit.

Populärkultur

Manga und Anime sind nicht meine Welt. Doch sie gehören zu Japan. In diesem Jahr kaufte ich mir einen Pokémon und der Zweite auf dem Video ist ein Geschenk für meine Schwester.

Während meiner Rückreise durften die Beiden im Zug aus dem Fenster schauen. Allerdings mussten sie im Flugzeug im Rucksack bleiben. Das gefiel den Beiden nicht.

Culture pop

Les mangas et les animes ne font pas partie de mon univers. Pourtant, ils font partie du Japon. Cette année, je me suis acheté un Pokémon et le deuxième sur la vidéo est un cadeau pour ma sœur. Pendant mon voyage de retour, les deux ont pu regarder par la fenêtre dans le train. Cependant, dans l’avion, ils devaient rester dans le sac à dos. Cela ne leur a pas plu.

Lieblingsort

Lieblingsort

Der Ausblick vom Kamikura Jinja auf Shingu. Shingu ist mein Lieblingsort. Meine zweite Heimat. Ich bin mit diesem Ort mit dem Herzen verbunden. Jedes Mal, wenn ich ankomme, ist es ein nach Hause kommen und bei jedem Auf Wiedersehen sagen, fliessen die Tränen. Wenn ich diese Zeilen schreibe, fühle ich wie sehr mir Shingu fehlt.

 

Lieu préféré

La vue sur Shingu depuis Kamikura Jinja. Shingu est mon endroit préféré. Ma deuxième patrie. Je suis lié à cet endroit par le cœur. Chaque fois que j’y arrive, c’est comme si je rentrais chez moi et à chaque fois que je dis au revoir, les larmes coulent. En écrivant ces lignes, je sens à quel point Shingu me manque.

Typisch Japan

Da gibt es viele zu viele Anekdoten und vor allem, wenn du auf dem Land unterwegs bist. Für mich ist das Schildkrötenboot in Katsuura etwas typisch Japan. Das Boot bringt einen in ein Onsen.

 

Typiquement japonais

Il y a beaucoup trop d’anecdotes et surtout si tu es à la campagne. Pour moi, le bateau-tortue à Katsuura est quelque chose de typiquement japonais. Le bateau t’emmène dans un onsen.

Abendsonne
Abendsonne

Sonne

An meinem letzten Tag in Shingu, habe ich den Nachmittag im Hayatsmstaisha Jinja und bei der Schlossruine genossen.

Einfach nochmals die Orte geniessen. Deren Energie spüren und mich von der Sonne wärmen.

Ich habe jede einzelne Minute der zwei Monate einfach genossen.

 

 

Soleil

Pour mon dernier jour à Shingu, j’ai profité de l’après-midi au Hayatsmstaisha Jinja et aux ruines du château.

Simplement profiter à nouveau des lieux. Sentir leur énergie et me réchauffer au soleil.

J’ai apprécié chaque minute de ces deux mois.

Abendsonne
Abendsonne

Geschichte

Diese Zeder ist über 800 Jahre alt und hat ganz bestimmt schon so einiges erlebt.
Die Energie von diesem Baum ist einzigartig.

Auf dem Kumano Kodo in Richtung Nachi san befindet sich dieser Baum.
Auf dem zweiten Bild siehst du, wie diese zwei grossen Zedern den Weg schmücken.

 

 

Histoire

Ce cèdre est âgé de plus de 800 ans et a certainement déjà vécu beaucoup de choses.

L’énergie de cet arbre est unique.

Cet arbre se trouve sur le Kumano Kodo en direction de Nachi san.

Sur la deuxième photo, tu peux voir comment ces deux grands cèdres décorent le chemin.

Jahreszeit - Herbst

Jahreszeit

Meine bevorzugte Reisezeit ist der September und Oktober.
In Japan ist das Spätsommer. Das Wetter kann von sommerlichen bis zu vielen Regentagen sein, weil die Typhon-Saison ist. Auch der Frühling ist schön. Allerdings sind die Häuser kühl. In Japan gibt es keine Zentralheizung.
Der Sommer ist schwül und heiss.

 

Saison

Ma période préférée pour voyager est septembre et octobre.

Au Japon, c’est la fin de l’été. Le temps peut varier de l’été à de nombreux jours de pluie, car c’est la saison du typhon. Le printemps est également agréable. Cependant, les maisons sont fraîches. Il n’y a pas de chauffage central au Japon. L’été est étouffant et chaud.

Kultur

Zur Kultur gehört für mich auch die Essenskultur.
Ein Menu wunderschön anrichten ist für mich Kunst und Kultur.

Zudem schmeckte dieses Menu köstlich und ich verbrachte einen wundervollen Tag mit meinen japanischen Freundinnen.

 

Culture

Pour moi, la culture fait aussi partie de la culture alimentaire.

Présenter un menu de manière magnifique, c’est pour moi de l’art et de la culture.

De plus, ce menu était délicieux et j’ai passé une journée merveilleuse avec mes amies japonaises.

Moderne

Kyoto-Tower, direkt neben dem Bahnhof Kyoto. Ich weiss gar nicht, ob er besucht werden kann.
Mir gefallen an Japan mehr die traditionellen Gebäude.

 

Moderne

La tour de Kyoto, juste à côté de la gare de Kyoto. Je ne sais pas s’il est possible de la visiter.

Ce qui me plaît le plus au Japon, ce sont les bâtiments traditionnels.

Alltag

Für mich ist Japan auch Aikido-Training. Wenn ich dort bin, gehe ich jeden Tag ins Training. Ein Lehrer von mir ist das ganze Jahr, täglich im Training. Ausser er ist krank. Er hat bald 10’000 Aikido-Trainings.

 

Vie quotidienne

Pour moi, le Japon, c’est aussi l’entraînement à l’aïkido. Quand je suis là-bas, je vais m’entraîner tous les jours. Un de mes professeurs s’entraîne toute l’année, tous les jours. Sauf s’il est malade. Il a bientôt 10’000 entraînements d’aïkido à son actif.

Tiere

Während meinem zweimonatigen Aufenthalt in Shingu, Wakayama ken, bin ich so manchem Tier begegnet.

Nicht alle haben es hier ins Video geschafft, denn neben diesen gibt es auch viele Schwarzmilane, die dein Picknick stehlen, Katzen, Krabben, Wildschweine, Spinnen und Affen und auch der Bär.

Wildschweine sah ich keine, aber ihre Spuren.
Der speziellste Moment war dieser, als ich an einem Morgen die Türe öffnete und mich eine Schlange ganz überrascht anschaut.

Animaux

Pendant mon séjour de deux mois à Shingu, Wakayama ken, j’ai rencontré pas mal d’animaux.

Tous n’ont pas pu figurer dans cette vidéo, car en plus de ceux-ci, il y a aussi beaucoup de milans noirs qui volent ton pique-nique, des chats, des crabes, des sangliers, des araignées et des singes, sans oublier l’ours.

Je n’ai pas vu de sangliers, mais leurs traces.

Le moment le plus spécial a été celui où j’ai ouvert la porte un matin et où un serpent m’a regardé avec surprise.

Lieblingsfoto

Das ist mein Lieblingsbild. Als ich Shingu am 27. Oktober verliess, kamen Kuribayashi Sensei und seine Frau zum Bahnhof, um Auf Wiedersehen zu sagen.

Ein Moment, der für mich sehr wertvoll ist und mich sehr berührte. Am liebsten wäre ich nicht in den Zug gestiegen.

 

Photo préférée

C’est ma photo préférée. Lorsque j’ai quitté Shingu le 27 octobre, Kuribayashi Sensei et sa femme sont venus à la gare pour me dire au revoir.

C’est un moment qui m’est très précieux et qui m’a beaucoup touché. J’aurais préféré ne pas monter dans le train.

Erinnerung

Nach dem letzten Aikido-Training im Kumano Juku Dojo in Shingu machen wir immer ein Gruppenfoto.

Ich wollte auch eines machen, als ich am 26. Oktober 2023 mein letztes Training hatte. Doch ich „musste“ für Tasaka Sensei übersetzen, weil ein Freund aus Frankreich nicht so gut Englisch spricht. Der Freund hatte von seinem Lehrer den Auftrag, Unterlagen für neue Dan-Grade zu erhalten. Während dem Gespräch sagte Tasaka Sensei zu mir, dass auch ich dieses Blatt ausfüllen müsse. Ich verstand zuerst nicht, was er damit sagen wollte, denn erst als er sagte, dass ich meinen Aikido-Pass und die Member-Karte in Shingu lassen müsse, begriff ich, dass ich meinen 3. Dan erhalte.

Welch eine Ehre. Das Diplom werde ich beim Seminar im März in Beauvoir-sur-Mer erhalten.

Souvenir

Après le dernier entraînement d’aïkido au Kumano Juku Dojo de Shingu, nous prenons toujours une photo de groupe.

J’ai voulu en faire une aussi lorsque j’ai eu mon dernier entraînement le 26 octobre 2023. Mais je „devais“ traduire pour Tasaka Sensei, car un ami de France ne parle pas très bien anglais. Cet ami avait été chargé par son professeur d’obtenir des documents pour de nouveaux grades de dan. Pendant la conversation, Tasaka Sensei m’a dit que je devais moi aussi remplir cette feuille. Au début, je n’ai pas compris ce qu’il voulait dire, car ce n’est que lorsqu’il a dit que je devais laisser mon passeport d’aïkido et ma carte de membre à Shingu que j’ai compris que je recevais mon 3e dan.

Quel honneur ! Je recevrai le diplôme lors du séminaire de mars à Beauvoir-sur-Mer.

Nostalgie

Kimonos versetzen mich immer in Verzückung. Da muss ich stehen bleiben, mich von der Schönheit umhüllen lassen und den Moment geniessen.

Kimonos sind Kunstwerke und ich habe das Gefühl, dass ich in einem früheren Leben Einen getragen habe.

 

Nostalgie

Les kimonos me plongent toujours dans une profonde sérénité. Je dois m’arrêter, me laisser envelopper par la beauté et savourer le moment.

Les kimonos sont des œuvres d’art et j’ai l’impression d’en avoir porté un dans une vie antérieure.

Essen

In Japan essen zu gehen oder selbst kochen gehört für mich zu einer Reise dazu. Dieses Jahr habe ich auf meinen grösseren Wanderungen Bentos vorbereitet, um sie dann unterwegs zu essen.

 

Manger

Aller manger au Japon ou cuisiner soi-même fait partie intégrante d’un voyage pour moi. Cette année, lors de mes grandes randonnées, j’ai préparé des bentos pour les manger en route.

Kumano Kodo – la version en français

Kumano Kodo – la version en français

Kumano Kodo – le chemin de pèlerinage japonais de la région de Kumano

 

En route à pied vers le lieu de mon âme

Des randonnées sur le Kumano Kodo, j’en ai déjà vécu plusieurs. Pour mon Frédéric et moi, cela fait partie de nos vacances d’aïkido. Et cela comprenait aussi diverses visites des trois grands sanctuaires de Kumano et, bien sûr, des visites bienfaisantes au onsen.

 

Lorsque je me suis rendu pour la première fois au Japon en 2006, c’était comme si je rentrais à la maison. Cette année, en 2023, c’est mon treizième voyage et cette fois-ci, je reste deux mois à Shingu. Oui, il est bien possible que je rattrape les trois dernières années, car cette région m’a beaucoup manqué.

 

Dans ma valise, j’ai emporté mes chaussures de marche, car j’avais prévu de faire une randonnée de deux jours. Les chaussures de randonnée donnent un meilleur maintien que les baskets. Le Kumano Kodo passe souvent par la forêt et des escaliers en pierre.

 

 

Le chemin de pèlerinage Kumano – Kumano Kodo

 

A l’époque d’Edo (1603 – 1868), les gens ont commencé à faire des pèlerinages. Ils voyageaient de Kyoto à Koyasan en passant par Nara, puis arrivaient à Hongu. De là, ils prenaient le bateau pour Shingu, d’où ils se rendaient à Nachi. De Nachi, ils sont retournés à Hongu.

Ce pèlerinage correspond à celui de Saint-Jacques-de-Compostelle et il y a quelques années, une collaboration a été organisée pour les deux pèlerinages.

 

J’avais depuis longtemps l’idée de me rendre de Hongu à Nachi. Cette année, je l’ai réalisée.

 

Ma randonnée de deux jours, de 13 km chacun, a commencé à Ukegawa. Le premier jour était étouffant et commençait à environ 50 m d’altitude. Il s’est terminé à un peu moins de 100 m d’altitude. La carte indiquait une durée de marche de 4,5 à 6 heures. J’ai réussi à faire le trajet en 5,5 heures. J’ai volontairement pris le temps de m’arrêter sur les petits lieux de pèlerinage. J’ai pris des photos et j’ai délibérément prolongé ma pause de midi. Car je ne voulais pas m’enregistrer à l’hôtel des randonneurs dès 14 heures.

 

Arrivée à Koguchi, j’ai profité du soleil au bord de la rivière et j’ai aussi baigné mes pieds.

Pendant la randonnée du premier jour, j’ai constaté que la compétition ou celui qui arrive le plus vite à destination n’est pas mon monde. Pendant le déjeuner, j’ai parlé avec des personnes qui avaient également parcouru le Kumano Kodo. Ce furent des moments enrichissants.

 

Dans l’hôtel de randonnée japonais, il y avait un sento. Une salle de bain commune. Il y a longtemps, j’ai écrit un article à ce sujet (lien). Dans ce bain, j’ai rencontré une femme d’Adélaïde et nous avons échangé pendant ce qui m’a semblé être une éternité dans l’eau chaude. Le moment était très cohérent.

 

Tu trouveras des photos de la première journée de randonnée ici :

Le lendemain, le petit-déjeuner était servi dès 6 heures. Je l’ai apprécié. C’était un mélange de petit-déjeuner japonais et occidental. Ensuite, je me suis préparé. Beaucoup de mes collègues randonneurs étaient déjà partis avant moi.

J’ai quitté l’hébergement vers 7h30. Car le deuxième jour s’annonçait plus fatigant et plus long.

L’homme qui faisait cuire le bacon pour le petit-déjeuner s’est adressé à moi en japonais alors que je mettais mes chaussures de marche. Il voulait savoir où je marchais aujourd’hui et voulait aussi savoir où j’allais après. Lorsque j’ai répondu que je retournerais ensuite à Miwasaki, à côté de Shingu, il a été déconcerté et a voulu savoir pourquoi. Quand je lui ai expliqué que je faisais de l’aïkido à Shingu et que c’était la 13e fois que je venais au Japon, il a changé d’avis, passant de „touriste stupide“ à femme passionnante. Le propriétaire de l’hôtel – enfin, je pense que c’était lui – a également changé d’attitude.

L’homme qui m’a parlé m’a parlé de Hikitsuchi Michio Sensei. Il est encore très connu aujourd’hui pour son aïkido, et ce presque 20 ans après sa mort. Hikitsuchi Sensei a été chargé par O’Sensei, Ueshiba Morihei, de construire le dojo de Shingu. Cette rencontre m’a montré qu’il était important d’absorber la connaissance de nos professeurs d’aïkido. Pour que nous puissions nous aussi le diffuser et en préserver l’esprit.

 

 

 

Après cette conversation, je me suis mis en route. Sans pour autant sprinter et m’épuiser. En effet, une première grande montée à environ 820 m d’altitude était prévue. Le dénivelé n’était pas important, mais les escaliers informes en pierre et en racines étaient un défi. J’étais donc reconnaissant de porter mes chaussures de randonnée. Au bout de deux heures, j’ai atteint le deuxième des trois cols. Il se trouvait à 800 m d’altitude. Au col d’Ishikura, un couple d’Australiens m’a rattrapé. Ils m’ont dit que s’arrêter devant les statues était un beau rituel et m’ont demandé ce que disaient et signifiaient les poèmes en pierre. Je leur ai répondu que je ne pouvais pas les lire en entier et que je supposais qu’ils étaient destinés à inciter les pèlerins à s’arrêter et à réfléchir. Ils m’ont demandé ce que signifiait le carré 口 (guchi). J’ai répondu qu’il signifiait bouche ou ouverture. Et donc j’ai aussi expliqué que le caractère 小 (chisai / ko) signifiait petit. Que l’endroit où je passais la nuit s’appelait petite ouverture ou quelque chose comme ça. En outre, j’ai expliqué que 出口 (deguchi) signifiait sortie. Ils ont été impressionnés.

Cela m’a montré que je pouvais partager mes connaissances et que je ne devais pas me comparer aux autres.

 

La descente vers la première aire de repos a commencé, où j’ai fait une courte pause. En effet, il y avait des toilettes, un distributeur de boissons et des bancs pour s’arrêter.

 

 

Une courte marche le long de la route était maintenant au programme. Ensuite, nous sommes remontés. Au moins, c’était plat. Devant moi, il y avait deux pèlerins qui cherchaient le chemin dans la forêt près d’un balisage. Nous nous connaissions car ils séjournaient dans le même hôtel de randonnée que moi. Ils m’ont donc demandé où se trouvait le chemin. Je leur ai répondu qu’il allait arriver et qu’il y avait un panneau indicateur. Arrivés au panneau, nous sommes d’abord redescendus, puis nous sommes remontés. Il y avait encore beaucoup de marches en pierre et parfois une petite rivière se trouvait sur le chemin. Entre ces deux cols, je me sentais chez moi. C’était comme dans les gorges du Taubenloch ou dans le parc national suisse.

 

C’est au troisième col que j’ai fait ma pause de midi. C’est le point le plus élevé de la randonnée. 883 mètres de dénivelé. J’avais faim et je ne voulais pas aller plus loin jusqu’au point de vue.

 

J’ai continué à mon rythme. Depuis ce dernier col, la majeure partie du chemin était en descente et ces escaliers de pierre informes m’accompagnaient toujours. Soudain, ma digestion s’est manifestée. Quelque chose s’est détaché. Il n’était pas question pour moi de sortir dans la forêt, car j’allais bientôt trouver des toilettes publiques. Heureusement pour moi, c’étaient des toilettes modernes. J’ai ainsi pu m’asseoir et lire à nouveau la carte. J’arrivai bientôt. Je me demandais où j’allais descendre à Nachi.

 

 

Avant cela, j’ai vu un chevreuil (shika) et peu de temps après un serpent.

Alors que je m’arrêtais brièvement à une bifurcation, le couple, qui n’était pas sûr du chemin à prendre, m’avait rattrapé. L’un d’eux m’a remercié d’avoir répondu avec autant d’assurance et de confiance, car il voulait déjà repartir en direction de l’hôtel des randonneurs.  

Cela m’a rempli le cœur et j’étais reconnaissant pour ce compliment.

 

Arrivé à Nachi, j’ai d’abord décidé de prendre une photo de moi et de la cascade. Ensuite, je suis allé au Seganto-ji et au Kumano Nachi Taisha.

 

Je me suis ensuite offert un ume-softeis avant de poursuivre ma route vers mon ami le bouddha au gros ventre et la cascade de Nachi, haute de 133 mètres.

 

Nachi se trouve à près de 400 m d’altitude et je suis arrivé à 14 heures. Le chemin était indiqué comme étant de 7 à 9 heures. J’y suis donc arrivé environ une demi-heure avant l’heure indiquée.

 

Après avoir mangé ma glace molle, j’ai rencontré deux Néerlandais que j’avais rencontrés le premier jour. Je leur ai recommandé une glace molle. Et alors que je revenais de la cascade, j’ai croisé un couple que j’avais rencontré le premier jour au déjeuner. Ils avaient sauté le deuxième jour de la randonnée pour visiter Shingu.

 

 

Comme je suis arrivé plus tôt et que mes cuisses et mes pieds me brûlaient, j’ai décidé de me rendre au onsen de l’hôtel Urashima à Katsuura. Cela m’a fait du bien. Je me suis détendue et j’ai vraiment apprécié l’eau sulfureuse chaude. Il y a un délicieux restaurant à côté de la gare de Katsuura. Comme j’étais là un peu avant l’heure d’ouverture, j’ai attendu. Ils m’ont trouvé une place au comptoir et j’ai commandé un menu unagi-don (riz avec anguille grillée). Le propriétaire du restaurant m’a reconnu sur Instagram et m’a offert un amuse-bouche avec des légumes dans une peau de tofu séchée et, au moment de payer, j’ai encore reçu un cadeau pour ma visite. Peut-être aussi parce que je ne suis pas restée assise pendant des heures, car ils avaient des réservations peu de temps après.

 

Je suis reconnaissante pour ces deux jours merveilleux. J’ai appris beaucoup de choses sur moi-même et j’ai aussi lâché prise sur certaines choses.

 

Tu trouveras ici les photos de la randonnée.

Si tu es intéressé, je t’aiderai volontiers à organiser un voyage avec aïkido et randonnée sur le Kumano Kodo.

Kumano Kodo – la version en français

Kumano Kodo

Kumano Kodo – der japanische Pilgerweg der Region Kumano

 

Zu Fuss unterwegs an meinem Seelenort

 

Wanderungen auf dem Kumano Kodo habe ich schon einige erlebt. Für meinen Frédéric und mich gehört das zu unseren Aikido-Ferien. Und dazu gehörten auch diverse Besuche der drei grossen Schreine von Kumano und selbstverständlich auch wohltuende Besuche im Onsen.

 

Als ich im Jahr 2006 das erste Mal nach Japan reiste, war es für mich wie nach Hause zu kommen. In diesem Jahr, 2023, ist es für mich die 13. Reise und dieses Mal bleibe ich zwei Monate in Shingu. Ja, gut möglich, dass ich die letzten drei Jahre nachhole, denn ich vermisste diese Region sehr.

 

In meinem Koffer nahm ich meine Wanderschuhe mit, weil ich eine zweitägige Wanderung plante. Wanderschuhe geben einen besseren Halt als Turnschuhe. Der Kumano Kodo führt häufig durch den Wald und über Steintreppen.

 

 

Der Pilgerweg Kumano – Kumano Kodo

 

In der Edo-Zeit (1603 – 1868) begannen die Menschen mit Pilgerreisen. Sie reisten von Kyoto über Nara nach Koyasan, um dann in Hongu anzukommen. Von dort reisten sie mit dem Schiff nach Shingu und von dort wanderten sie nach Nachi. Von Nachi gingen sie dann wieder nach Hongu.

Dieser Pilgerweg entspricht dem nach Santiago de Compostela und vor ein paar Jahren wurde eine Zusammenarbeit für beide Pilgerwege organisiert.

 

Schon länger hatte ich die Idee von Hongu nach Nachi zu reisen. In diesem Jahr verwirklichte ich sie.

 

Meine zweitätige Wanderung mit je 13 km begann in Ukegawa. Der erste Tag war schwül und startete auf rund 50 m Höhe. Er endete auf knapp 100 m Höhe. Auf der Karte wurde eine Wanderzeit von 4.5 bis 6 Stunden angegeben. Ich schaffte die Strecke in 5.5 Stunden. Ich nahm mir bewusst Zeit, um bei den kleinen Pilgerstätten innezuhalten. Ich machte Bilder und meine Mittagspause bewusst länger. Denn ich wollte nicht schon im 14 Uhr im Wanderhotel einchecken.

 

In Koguchi angekommen, genoss ich am Fluss die Sonne und badete auch meine Füsse.

Während der Wanderung am ersten Tag stellte ich fest, dass Wettbewerb oder wer schneller am Ziel ist, nicht meine Welt ist. Ich habe beim Mittagessen mit Menschen gesprochen, welche auch auf dem Kumano Koto unterwegs waren. Das waren bereichernde Momente.

 

Im japanischen Wanderhotel gab es ein Sento. Ein Gemeinschaftsbad. Vor längerer Zeit schrieb ich einen Artikel (Link). In diesem Bad traf ich eine Frau aus Adelaide und wir haben uns eine gefühlte Ewigkeit im warmen Wasser ausgetauscht. Der Moment war sehr stimmig.

 

Bilder vom ersten Wandertag findest du hier:

Am nächsten Tag gab es ab 6 Uhr Frühstück. Das habe ich genossen. Es war ein Mix aus japanischem und westlichem Frühstück. Danach machte ich mich bereit. Viele der Wander-Kollegen waren schon vor mir aufgebrochen.

 

Ich verliess die Unterkunft so um 7.30 Uhr. Denn der zweite Tag schien anstrengender und länger zu werden.

Der Mann, welcher den Speck für das Frühstück briet, sprach mich beim Wanderschuhe anziehen auf Japanisch an. Er wollte wissen, wohin ich heute wandere, und wollte auch wissen, wohin ich danach gehe. Als ich antwortete, dass ich danach wieder nach Miwasaki, neben Shingu, gehe, stutzte er und wollte wissen warum. Als ich ihm erklärte, dass ich in Shingu Aikido mache und das 13. Mal in Japan bin, änderte er seine Meinung von «blöder Tourist» zu spannende Frau. Auch der Hotelinhaber ‒ also ich denke, dass er das war ‒ änderte seine Haltung.

Der Mann, der mit mir sprach, erzählte von Hikitsuchi Michio Sensei. Er ist noch heute sehr bekannt für sein Aikido und das noch fast 20 Jahre nach seinem Tod. Hikitsuchi Sensei wurde von O’Sensei, Ueshiba Morihei, beauftragt, das Dojo in Shingu zu bauen. Diese Begegnung zeigte mir, dass es wichtig ist, das Wissen über unsere Aikido-Lehrer in uns aufzusaugen. Damit wir auch das weiterverbreiten und den Geist bewahren können.

 

 

Nach diesem Gespräch ging es los. Ohne dabei zu sprinten und mich zu verausgaben. Denn ein erster grosser Aufstieg auf ca. 820 m Höhe stand an. Der Höhenunterschied war nicht gross, doch die unförmigen Stein- und Wurzeltreppen waren herausfordernd. Da war ich dankbar, dass ich meine Wanderschuhe trug. Nach knapp zwei Stunden erreichte ich dann den zweiten von drei Pässen. Er lag auf 800 m. Auf dem Ishikura-Pass holte mich ein Paar aus Australien wieder ein. Sie sagten zu mir, dass das Innehalten bei den Statuen ein schönes Ritual sei, und fragten mich, was die Stein-Gedichte sagen und bedeuten. Ich antwortete, dass ich sie nicht komplett lesen könne und ich vermute, dass sie die Pilgerer zum Innehalten und Reflektieren animieren sollen. Sie fragten, was das Quadrat 口 (guchi) bedeute. Ich antwortete, dass es Mund oder Öffnung bedeutet. Und so erklärte ich auch, dass das Zeichen 小 (chisai / ko) klein bedeutet. Dass der Ort, wo ich übernachtete, kleine Öffnung oder so ähnlich heisst. Ausserdem erklärte ich, dass 出口 (deguchi) Ausgang bedeutet. Sie waren beeindruckt.

Das zeigte mir, dass ich mein Wissen teilen darf und mich nicht mit anderen vergleichen sollte.

 

Der Abstieg zum ersten Rastplatz begann, wo ich eine kurze Pause machte. Denn es gab ein Klo, einen Getränkeautomaten und Bänke zum Verweilen.

 

Nun lag ein kurzer Marsch entlang der Strasse auf dem Programm. Dann ging es wieder hinauf. Immerhin war es dann flach. Vor mir waren zwei Pilgerer, welche bei einer Markierung den Weg in den Wald suchten. Wir kannten uns, weil sie im gleichen Wanderhotel übernachteten wie ich. Und so fragten sie mich, wo der Weg sei. Ich antwortete, dass er noch kommen werde und dass es einen Wegweiser gab. Beim Wegweiser angekommen, ging es zuerst wieder nach unten, um dann nochmals anzusteigen. Es gab noch immer viele Steinstufen und manchmal war auf dem Weg auch ein Flüsschen. Zwischen diesen zwei Pässen fühlte ich mich zuhause. Es war wie in der Taubenlochschlucht oder im Schweizer Nationalpark.

 

Auf dem dritten Pass machte ich meine Mittagsrast. Der höchste Punkt der Wanderung. 883 Höhenmeter. Ich hatte Hunger und wollte nicht noch weiter bis zum Aussichtspunkt gehen.

 

Ich ging weiter in meinem Tempo. Von diesem letzten Pass ging es grösstenteils nur noch nach unten und diese unförmigen Steintreppen begleiteten mich noch immer. Plötzlich meldete sich meine Verdauung. Etwas löste sich. Im Wald austreten kam für mich nicht in Frage, weil bald wieder ein öffentliches Klo kam. Zu meinem Glück war es ein modernes Klo. So hatte ich nochmals eine Sitzpause und konnte nochmals die Karte lesen. Bald war ich angekommen. Ich fragte mich, wo in Nachi ich runterkommen würde.

 

Vorher sah ich noch ein Reh (shika) und kurze Zeit später eine Schlange.

Als ich kurz an einer Weggabelung hielt, hatte mich das Paar, welches unsicher war bezüglich des Weges, wieder eingeholt. Einer dankte mir, dass ich so selbstsicher und vertrauenswürdig geantwortet hatte, weil er schon zurückgehen wollte.

Das erfüllte mein Herz und ich war dankbar für das Kompliment.

 

In Nachi angekommen, entschied ich mich erst einmal ein Bild von mir und dem Wasserfall zu machen. Danach ging ich zum Seganto-ji und zum Kumano Nachi Taisha.

 

Danach gönnte ich mir ein Ume-Softeis, bevor es weiter ging zu meinem Freund, dem dickbäuchigen Buddha und zum 133 m hohen Nachi-Wasserfall.

 

Nachi liegt auf knapp 400 m Höhe und ich bin um 14 Uhr angekommen. Der Weg wurde mit 7 bis 9 Stunden angegeben. Ich war somit rund eine halbe Stunde vor der angegebenen Zeit dort.

 

Als ich mein Softeis gegessen hatte, begegnete ich zwei Niederländern, welche ich am ersten Tag getroffen hatte. Ich empfahl ihnen ein Softeis. Und als ich vom Wasserfall zurücklief, begegnete ich einem Paar, welches ich am ersten Tag beim Mittagessen getroffen hatte. Sie hatten den zweiten Tag der Wanderung ausgelassen und besuchten dafür Shingu.

 

Da ich früher ankam und meine Oberschenkel und Füsse brannten, entschloss ich mich für den Besuch im Onsen vom Hotel Urashima in Katsuura. Das tat gut. Ich entspannte mich und genoss richtig das heisse Schwefelwasser. Neben dem Bahnhof in Katsuura gibt es ein köstliches Restaurant. Da ich etwas vor der Öffnungszeit da war, wartete ich. Sie hatten für mich einen Platz an der Theke und ich bestellte mir ein Unagi-Don-Menu (Reis mit gegrilltem Aal). Der Restaurantbesitzer erkannte mich von Instagram und gab mir ein Amuse-Bouche mit Gemüse in getrockneter Tofuhaut und beim Bezahlen erhielt ich noch ein Geschenk für meinen Besuch. Vielleicht auch deshalb, weil ich nicht stundenlang sitzen blieb, weil sie kurze Zeit später Reservierungen hatten.

 

Ich bin dankbar für diese zwei wundervollen Tage. Ich habe vieles über mich gelernt und auch einiges losgelassen.

 

Hier findest du die Bilder der Wanderung.

Wenn du interessiert bist, helfe ich dir gerne eine Reise mit Aikido und Wanderung auf dem Kumano Kodo zu organisieren.

Die eigene Energie ausdehnen

Die eigene Energie ausdehnen

Das eigene Aura-Feld ausfüllen

Schon mehrmals wurde mir von meinen Aikido-Lehrern gesagt, dass ich meine Energie um mich verteilen soll.

Während einem Training in Japan sagte mir der Aikido-Lehrer Tasaka Sensei: «Lass deine Energie grösser werden».

 

Ich konzentrierte mich auf mich und liess sie wachsen und danach konnte ich die Übung ausführen.

 

Das Aikido-Training ist für mich ein Weg, um meine Energie zu verteilen und zu vergrössern.

Das kann auch durch Meditation erreicht werden. Der Unterschied ist, dass ich im Aikido einen Partner habe, der die Aufmerksamkeit auf sich lenken will.

 

So lerne ich, dass das, was mir im Aussen begegnet, keine «Rolle» spielt. Diese Ablenkungen dienen mir, damit ich mich vollkommen auf mich konzentriere.

Das ist wie in der Meditation.

Aikido ist Meditation und Meditation ist Aikido.

Beides benötigt Training.

Idealerweise tägliches Training.

 

Meditation kann gut alleine geübt werden. Sich hinsetzen, die Augen schliessen und sich auf die eigene Atmung konzentrieren. Am Anfang ist das schwierig. Denn schon nur 30 Sekunden sind herausfordernd. Wichtig ist, mit kleinen Schritten anzufangen.

 

So ist das auch im Aikido. Zu Beginn geht es um die Körperhaltung, sich nicht von einem Griff des Partners verunsichern zu lassen. Sich mit geradem Körper bewegen, die Hand vor dem Zentrum, die Hüfte öffnen und das alles mit entspannten Schultern und einer guten Bodenhaltung. Aikido kann nur zu zweit geübt werden.

 

 

Über die gute Haltung veröffentlichte ich schon zwei Texte.

Erster Text aus dem Jahr 2017: https://michele-bento.blogspot.com/2017/04/die-richtige-korperhaltung-ist-wichtig.html

Zweiter Text aus dem Jahr 2022: https://lifeki.ch/2022/09/30/gute-haltung/

 

 

Herzliche Grüsse

Michèle

Das schlechte Gewissen

Das schlechte Gewissen

Wenn das schlechte Gewissen deine Arbeitsmoral beeinflusst. 

Erst kürzlich entschloss ich mich für eine spezielle Fussreflexzonenmassage. Ich wusste, dass die Massagen von Catherine anders sind. Während der Massage ist sie mit Kobolden und Feen verbunden und die Massagecrème stellt sie selbst her und sie wird individuell ausgelesen. 

Während dieser Massage fühlte ich plötzlich wie sich mein rechter Arm «spaltet». Der Schmerz ging von der Schulter aus bis in die Hand. Die Kobolde sagten Catherine, dass da drei Energien sind. Der Steuermann, der Kapitän und der Matrose.

Der Matrose rannte auf dem Schiff hin und her. Hisste Segel, putzte, kochte und reparierte das Schiff, wenn es nötig war. Ausruhen tat der Matrose (mein schlechtes Gewissen) fast nie. Immer musste er schauen, dass alles reibungslos funktionierte.

 

Während der Massage sagten wir dem Matrosen, dass er sich ausruhen darf, und wenn er unsicher ist, ob er eine Pause machen darf, dann soll er den Kapitän und den Steuermann fragen.

So weit so gut.

 

Keine 24 Stunden später fühlte ich, dass meine rechte Hand langsam blockierte. Die Energien arbeiteten. In der nächsten Nacht erwachte ich mit sehr starken Schmerzen im kompletten rechten Arm. Ich musste aufstehen, etwas trinken und rieb Tigerbaumöl ein. Ich ging wieder ins Bett und nahm meine Mini-Blackroll mit ins Bett. Ganz sanft liess ich sie über meine Hand gleiten und begann zu meditieren.

 

In der Meditation nahm ich Kontakt mit meinem schlechten Gewissen auf. Ich nahm es wahr, sagte ihm, dass es dem Kapitän und dem Steuermann die Leitung des Schiffes übergeben könne. Ich habe mein schlechtes Gewissen von allen Aufgaben entbunden und nahm es liebevoll in meine Arme.

 

Langsam schlief ich wieder ein. Der Arm und die Hand schmerzten noch länger. Dank einem Aikido-Lehrer lernte ich, dass ich die Hand und den Arm trotz Schmerzen strecken kann. Ich stellte mir vor, wie die Energie durch beides floss. Langsam verschwand der Schmerz.

Das schlechte Gewissen

Bis zu dieser Massage und dem Erlebnis mit meiner blockierten Hand, hatte ich immer das Gefühl, dass ich ein Arbeitstier in mir hatte. Ich liebe meine Arbeit, ich liebe es zu arbeiten und Menschen mit meinen Kochkünsten zu verwöhnen, mein Wissen über die japanische Küche, mein Feng-Shui- und Aikido-Wissen zu teilen. Die Energie-Arbeit ist ein Teil von mir und dieses Erlebnis zeigte mir, dass weniger tun mehr ist.

Mein Arbeitstier ist mein schlechtes Gewissen. Es trieb mich an und wenn ich eine Pause machte, kam die Angst, dass ich nicht genug tue für meine Arbeit.

Meine Arbeit bereitet mir grosse Freude und Zufriedenheit. Ich liebe es zu arbeiten und ich liebe es auch, mir Zeit zu nehmen und nach mir zu schauen.

 

Einmal mehr wurde mir bewusst, dass Schmerz nicht immer von einem Unfall kommt. Schmerz ist ein Hinweis von der Seele, dem Höheren Selbst.

Wo in meinem Leben, auf meinem Lebensweg brauche ich eine Veränderung?

Bin ich es mir wert hinzuschauen?

Oder gebe ich die Führung ab an Mediziner, welche nicht herausfinden, warum die Hand so schmerzt, weil auf dem Röntgenbild nichts zu sehen ist?

 

Für mich ist alles, was mir mein Körper zeigt, ein Hinweis hinzuschauen. Mich mit dieser Energie zu verbinden. Ja, ich habe meine Lektion gelernt. Ja, ich habe mich medial und sensitiv ausbilden lassen, damit ich genau solche Knoten auch selbst lösen kann.

Und trotzdem braucht es auch immer wieder eine Sicht von aussen. Denn auch ich stehe manchmal vor einer Mauer oder sehe den Wald vor lauter Bäumen nicht mehr.

 

Sei es dir wert. Dich vollkommen wahrzunehmen. Dich mit anderen Menschen auszutauschen. Das tut gut und du spürst, dass du nicht allein bist.

 

Lass dich umarmen.

Herzliche Grüsse und alles Liebe

Deine

Michèle